Camp des Gardiens des légendes 2024 - Comme eux, je m'engage

Après la montée des couleurs, qui officialise l'ouverture du camp, on bricole et décore une fleur de lys sur bâton et une lanterne. Faut être patient pour attendre les ciseaux! On suppose qu’il y aura un budget pour d'autres paires l'an prochain .

Faut dire que tout avait une signification quand même: sur la fleur de lys, on écrivait la plus belle qualité de la personne qui a inspiré notre vie. Et la lanterne, c'est pour symboliser la lumière qui nous guide.

On a tous eu 2 minutes pour présenter la personne que nous avions choisie et

que nous admirons. Je me suis délectée en mettant la minuterie pour faire respecter le temps. Certains étaient meilleurs que d'autres! Tous avaient une histoire touchante et parlaient avec coeur.

Premier feu de camp en l'honneur des 25 ans du camp des gardiens des légendes où Françoise Legault était la seule qui les a tous faits! Gisèle et Yvon Barbeau se relaient pour nous raconter les faits marquants de ces 25 ans avec en prime une réédition du sketch de la princesse prisonnière d'un méchant dragon dans un grande tour et qui est délivrée par un preu chevalier.

Vous auriez dû voir la princesse: 6 pieds, bâtie comme une armoire à glace avec des boules qui montaient ou descendaient à volonté et pas toujours ensemble! Trop drôle!

À un moment donné, il a fallu attendre quelqu'un et Robert, notre chef de camp toujours présent, a commencé une histoire où il répétait le mot sombre, sombre, sombre. Bien mal lui en prit car on a ressorti ça plusieurs fois pendant le camp, à ses dépens!

Pour finir ce feu de camp, petit mousseux fruité sans alcool (gracieuseté du CA)avec tartinade de confitures chauffées au feu (tout patenté par Alain) et sucre à la crème (de notre bien-aimée directrice de choeur) pour souligner cet événement bien spécial.

Je ne sais pas ce qui s'est passé après car j'étais frigorifiée et je me suis réfugiée sous une douche chaude pendant de loooonges minutes.

La deuxième journée, on a été divisé(s) en patrouilles pour faire notre fanion, choisir une qualité de notre animal et composer un cri d'équipe. Vive les castors persévérants! Ok, il y avait aussi les faucons majestueux et les coucous ponctuels.

Cinq ateliers nous ont fait travailler nos techniques : les noeuds, le jeu de Kim, mieux connaître nos personnages, différencier les feuilles d'arbres, les traces d'animaux et les nuages et, finalement, les signes de pistes. Pour les noeuds et le jeu de Kim, je ne valais pas grand-chose mais je me suis dépassée dans les identifications des nuages! Une chance qu'on était 5 dans l'équipe avec des forces différentes.

Après souper, le supplice, temps de réflexion pendant une heure afin de se préparer à renouveller nos voeux d'engagement. Ben assez que je demeure seule et que je viens au camp pour jaser, qu'on m'impose le silence...ok, il y avait quand même une bonne raison et de super beaux textes pour nous inspirer!

Nos lanternes ont servi pour faire une allée de lumières qui nous menait au chef de camp afin de renouveller nos voeux de promesse. Brillant!  

Cérémonie solennelle et pas trop longue même si on était 19 à le faire.

Et que dire de Gisèle qui a pris la peine de trouver deux qualificatifs signifiants à chacun de nous afin de souligner notre apport au monde meilleur que nous voulons créer.

Cette célébration fut précédée d’un hommage bien senti à Yvon Barbeau pour avoir bâti, nommé et présidé pendant 20 ans le camp des Gardiens des lëgendes. Ce témoignage de gratitude adressé par Robert Petit comme président de l’Amicale était accompagné d’un certificat d’honneur créé par notre infographe de talent Denise Du Paul.

Plusieurs gâteries pour fêter cette soirée, celles du CA et celles de certains participants généreux offrant qui, une bouteille d'amarula, qui,un rosé, en plus de fromages, craquelins et raisins verts. On n’entrera plus dans nos pantalons après toutes ces célébrations!!!

Une dernière anecdote, Gisèle a eu besoin d'une échelle, de photocopies plus d'une fois et Antonio, de l’équipe-hôte lui disait que ça vaut bien 25 $ comme pourboire. Et la farce a continué jusqu'à ce que Robert Le Bouthillier pense qu'on devrait laisser un pourboire dans les chambres à quelques heures de notre départ. Déboussolé, il se morfondait pour trouver une façon de nous l'annoncer jusqu'à ce qu'il découvre la supercherie! Notre compétent chef de camp en a vu de toutes les couleurs!

Pour clore le camp, il y a eu le gagnant du camp Jean Blain et la mention d'honneur à Françoise Legault en plus de la remise à notre président de l'Amicale, l'autre Robert, d’un bâton de marche sculpté par Alain Pichette.

Un camp mémorable où en est tous et toutes sorti(e)s plus riches de souvenirs et d'expérience et engagés envers le monde dans lequel on vit.

Christiane Ethier

Feu de joie